Les jeunes ruraux à l'épreuve de l'enseignement supérieur
- matthieuclzd
- 22 sept. 2024
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En France, l’accès aux études supérieures reste inégal malgré les nombreuses politiques publiques visant à promouvoir l’égalité des chances. Parmi les groupes qui rencontrent des difficultés particulières, les jeunes issus des zones rurales sont souvent sous-représentés dans les cursus universitaires. Selon une étude du CEREQ, environ 25 % des jeunes vivent dans des zones qualifiées de "rurales" ou "périurbaines", mais ces derniers sont moins susceptibles de poursuivre des études au-delà du baccalauréat que leurs pairs urbains. Cette situation est liée à plusieurs facteurs, tels que l’éloignement géographique des établissements d’enseignement supérieur, l’insuffisance des infrastructures de transport, les barrières financières, et l’isolement numérique.
Ces difficultés, bien que reconnues par les instances éducatives et politiques, peinent à être efficacement surmontées. En dépit des efforts pour démocratiser l’accès aux études supérieures, les jeunes ruraux continuent de faire face à des obstacles structurels qui freinent leur progression. Le manque d’opportunités proches, le coût associé à la mobilité et les choix d’orientation souvent limités constituent autant de freins qui alimentent une forme d’inégalité d’accès à l’enseignement supérieur.
Face à cette problématique, cet article s’intéresse non seulement aux défis rencontrés par ces jeunes, mais aussi aux initiatives et solutions mises en place pour y remédier, tant en France qu’à l’étranger. À travers des données scientifiques issues des recherches françaises et une analyse comparative avec d’autres pays européens, cet article tentera d’apporter des réponses à une question cruciale : comment améliorer l’accès aux études supérieures pour les jeunes en milieu rural en France ?
Les défis de l'accès à l'enseignement supérieur en milieu rural
L’éloignement géographique
L’une des principales difficultés auxquelles sont confrontés les jeunes ruraux est l’éloignement géographique des universités et des grandes écoles. En France, la majorité des établissements d’enseignement supérieur se trouvent dans les grandes métropoles. Une étude de l’INSEE menée en 2018 révèle que 60 % des étudiants vivant en milieu rural doivent parcourir plus de 50 kilomètres pour atteindre leur université, contre seulement 12 % des étudiants urbains. Ce chiffre illustre à lui seul l’ampleur du problème. Les coûts associés à ces déplacements, qu’il s’agisse de trajets quotidiens ou de déménagements, représentent un obstacle majeur pour ces jeunes, souvent issus de familles aux moyens financiers plus modestes que ceux de leurs homologues urbains.
L’impact de cet éloignement ne se limite pas à des difficultés pratiques, mais influe également sur le choix même des études. Beaucoup de jeunes ruraux, en raison de la distance et du coût, choisissent de s’orienter vers des formations courtes, professionnelles, ou proposées par des établissements plus proches. Par conséquent, cela limite leur accès à des cursus plus prestigieux ou à des domaines de formation nécessitant une présence dans des pôles universitaires éloignés. Ce phénomène est corroboré par une étude du CNRS, qui montre que l’orientation des jeunes ruraux vers des filières techniques ou professionnelles est en grande partie influencée par des considérations géographiques.
Le manque de transports publics
Le manque de transports publics adaptés dans les zones rurales vient s’ajouter à ces défis géographiques. Contrairement aux grandes villes, où le réseau de transports en commun est dense et bien desservi, les zones rurales souffrent d’une couverture insuffisante, voire inexistante, en termes de transports collectifs. Une enquête de l'Observatoire des Territoires montre que près de 40 % des communes rurales ne disposent pas de service de bus quotidien.
Camille Peugny, sociologue spécialisée dans les inégalités d'accès à l'éducation, souligne que cette carence dans les infrastructures de transport public contribue à renforcer l’isolement des jeunes ruraux, limitant ainsi leur mobilité et leur capacité à se rendre régulièrement dans les établissements d’enseignement supérieur. Elle rappelle également que cette question n’est pas simplement logistique : l’isolement des jeunes ruraux a des conséquences directes sur leur parcours scolaire et universitaire. Les étudiants qui n'ont pas accès à des moyens de transport fiables sont plus susceptibles d'abandonner leurs études prématurément ou de renoncer à poursuivre des études longues.
Les obstacles financiers
Les coûts associés aux études supérieures représentent un autre obstacle majeur pour les jeunes ruraux. En plus des frais de scolarité, les étudiants doivent faire face aux dépenses liées au logement, aux déplacements et à la vie quotidienne. Une étude de l’Observatoire des inégalités (2021) indique que le coût de la vie étudiante est souvent plus élevé pour les jeunes ruraux, qui doivent quitter le domicile familial pour poursuivre leurs études dans une autre ville. Ces dépenses peuvent être supérieures de 30 % par rapport à celles des étudiants urbains qui ont accès à des établissements proches de chez eux.
Les bourses et autres aides financières, bien que disponibles, ne couvrent pas toujours les besoins spécifiques des jeunes ruraux. Par exemple, les aides à la mobilité sont souvent limitées à des montants insuffisants pour couvrir l’intégralité des frais de déplacement ou de logement. De plus, les aides telles que les "bourses au mérite" ne profitent qu’à une minorité d’étudiants, laissant de nombreux jeunes en milieu rural sans soutien financier suffisant pour envisager des études supérieures.
L'isolement numérique
En milieu rural, l’accès à une connexion Internet stable et rapide reste un défi majeur. Une étude réalisée par l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) en 2020 révèle que 20 % des ménages ruraux n’ont pas accès à un réseau de qualité, rendant difficile l’accès aux ressources en ligne, comme les plateformes d’apprentissage ou les outils de communication universitaire.
L’absence de connexion Internet fiable limite également la possibilité pour les jeunes ruraux de suivre des formations à distance, un mode d'apprentissage qui pourrait pourtant compenser les désavantages liés à l’éloignement géographique. Avec l’accélération de la numérisation de l’enseignement, notamment à travers les MOOC et les cours en ligne proposés par les universités, cet isolement numérique constitue un véritable frein pour ces jeunes, les privant d’un accès égal à l’information et aux opportunités de formation.
Le poids des représentations et des choix d'orientation
Les préjugés sur l'enseignement supérieur en milieu rural
Les jeunes vivant en milieu rural font face à des préjugés bien ancrés sur l'enseignement supérieur, qui influencent souvent leurs décisions d'orientation post-bac. Une étude du CNRS (2022) a montré que les jeunes des zones rurales, en raison d’un manque d’accès à l’information et de représentations sociales souvent dévalorisantes des études supérieures, sont moins enclins à envisager des parcours académiques longs. Cette perception se nourrit de plusieurs facteurs, dont l’absence de modèles éducatifs dans leur entourage immédiat et le manque de promotion des filières universitaires dans les établissements scolaires ruraux.
Les parents jouent également un rôle clé dans la transmission de ces représentations. Une enquête menée par l’Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP) a révélé que, dans les familles rurales, l’enseignement supérieur est souvent perçu comme inadapté à la réalité économique locale. Dans certaines régions, les métiers manuels ou agricoles sont davantage valorisés, au détriment des professions nécessitant un niveau de qualification élevé. Par conséquent, beaucoup de jeunes ruraux choisissent d'intégrer rapidement le marché du travail ou de se tourner vers des formations professionnelles courtes qui leur semblent plus accessibles et plus en phase avec leur environnement familial et social.
Les enseignants et conseillers d'orientation, bien qu'informés de ces enjeux, disposent souvent de peu de moyens pour lutter contre ces stéréotypes. En effet, les établissements scolaires en zone rurale sont moins bien dotés en ressources et en personnel spécialisé pour accompagner les élèves vers des parcours diversifiés. Cette situation contribue à un cercle vicieux où les jeunes, manquant de modèles de réussite universitaire autour d’eux, n’envisagent même pas cette option.
L'orientation biaisée
L’orientation scolaire des jeunes ruraux est souvent influencée par des considérations géographiques et économiques. Selon une étude réalisée par l’INJEP en 2020, les jeunes des zones rurales sont plus nombreux à s'orienter vers des formations professionnelles ou techniques, souvent perçues comme plus adaptées au tissu économique local. Ce phénomène est en partie dû à l’offre éducative limitée dans les zones rurales, où les lycées professionnels sont plus courants que les lycées généraux ou technologiques.
L'INJEP souligne que cette orientation précoce vers des filières courtes limite les possibilités pour les jeunes ruraux d’accéder à l’enseignement supérieur. De plus, les filières universitaires exigeantes ou spécialisées, telles que les écoles d'ingénieurs ou de commerce, sont souvent situées dans des métropoles éloignées, rendant leur accès plus compliqué pour les jeunes ruraux. L'éloignement géographique, combiné aux coûts élevés associés aux études dans ces grandes villes, incite de nombreux jeunes à privilégier des formations proches de chez eux, même si elles ne correspondent pas pleinement à leurs aspirations.
L'influence des familles
L'influence familiale joue un rôle déterminant dans la décision de poursuivre ou non des études supérieures. Les recherches de la sociologue Marie Duru-Bellat montrent que les jeunes dont les parents n'ont pas eux-mêmes poursuivi d'études longues sont moins susceptibles d’envisager un parcours universitaire. Cette tendance est particulièrement marquée dans les zones rurales, où le niveau de diplôme des parents est en moyenne plus faible que dans les zones urbaines.
Les familles rurales, souvent confrontées à des réalités économiques difficiles, perçoivent parfois les études supérieures comme une perte de temps et d'argent. Le rapport à l’éducation supérieure dans ces foyers est marqué par un pragmatisme économique : la priorité est souvent donnée à l’entrée rapide dans le monde du travail, que ce soit dans le secteur agricole, artisanal ou commercial. Ce facteur familial, bien que moins visible que les enjeux financiers ou géographiques, pèse lourdement sur les trajectoires éducatives des jeunes ruraux.
Initiatives et solutions pour améliorer l'accès aux études supérieures
Les programmes et bourses spécifiques
Pour remédier aux inégalités d’accès aux études supérieures, plusieurs programmes et aides financières ont été mis en place pour soutenir les jeunes ruraux. Le programme de "Bourses au mérite", par exemple, permet aux étudiants les plus performants issus des milieux modestes de bénéficier d’un soutien financier supplémentaire. Toutefois, comme l’indique un rapport de la Cour des comptes en 2020, ces aides restent souvent insuffisantes pour compenser pleinement les coûts associés aux études supérieures pour les jeunes vivant loin des centres universitaires.
D’autres dispositifs, tels que les aides à la mobilité ou les bourses régionales, visent à soutenir les étudiants contraints de déménager pour poursuivre leurs études. Cependant, ces aides sont souvent soumises à des critères stricts et ne profitent qu’à une minorité d’étudiants. En 2019, seulement 12 % des étudiants en milieu rural ont pu bénéficier d’une aide à la mobilité, selon une étude du ministère de l’Enseignement supérieur.
Les universités décentralisées et les campus ruraux
Face à ces défis, certaines universités ont commencé à décentraliser leurs formations en ouvrant des campus dans les zones rurales. L’Université de Limoges, par exemple, a développé plusieurs antennes universitaires dans des villes plus petites de la région, permettant ainsi à des étudiants ruraux de suivre des cours sans avoir à déménager. Ces initiatives, bien qu’encore limitées, montrent que la décentralisation peut être une solution efficace pour réduire les inégalités territoriales dans l’accès aux études supérieures.
Ces campus ruraux, en proposant des formations spécifiques adaptées aux besoins locaux, permettent également de renforcer le lien entre l’enseignement supérieur et le développement économique des territoires. Cependant, comme le souligne un rapport de la Conférence des présidents d’université (CPU), ces initiatives doivent être soutenues par des politiques publiques ambitieuses pour avoir un impact à grande échelle.
Les écoles numériques et l'enseignement à distance
L’une des solutions les plus prometteuses pour améliorer l’accès aux études supérieures en milieu rural est le développement de l’enseignement à distance. Avec l’essor des MOOC et des plateformes d’apprentissage en ligne, de plus en plus d’universités proposent des cours accessibles à distance, permettant ainsi aux jeunes ruraux de suivre des formations sans avoir à quitter leur domicile. Cependant, comme mentionné plus haut, l’isolement numérique reste un frein majeur pour une partie des jeunes en milieu rural.
Exemples européens et leviers pour la France
Les initiatives en Europe
L’étude des politiques éducatives en Europe montre que plusieurs pays ont réussi à mettre en place des dispositifs efficaces pour réduire les inégalités territoriales en matière d’accès à l’enseignement supérieur. En Suède, le gouvernement a créé des "campus distants" dans les zones rurales, permettant aux jeunes de suivre des cours en ligne tout en bénéficiant de tutorats et de ressources sur place. Ces campus distants ont permis de réduire le taux d’abandon scolaire chez les jeunes ruraux et d’augmenter leur participation à l’enseignement supérieur.
En Allemagne, le modèle des "Hochschulen" (universités de sciences appliquées) intègre un système d’apprentissage en alternance, qui permet aux jeunes de suivre des cours tout en effectuant des stages dans des entreprises locales. Ce modèle, qui associe formation académique et professionnelle, est particulièrement bien adapté aux jeunes des zones rurales, leur offrant la possibilité de poursuivre leurs études tout en restant ancrés dans leur territoire.
En Italie, le projet "Ritorno al Sud" encourage les jeunes diplômés à revenir s’installer dans leur région d’origine en leur offrant des bourses et des aides financières pour poursuivre leurs études ou créer des entreprises. Ce programme, qui vise à revitaliser les zones rurales du sud de l’Italie, pourrait inspirer des initiatives similaires en France pour encourager les jeunes ruraux à poursuivre des études tout en contribuant au développement économique de leur région.
Ce que la France peut apprendre
Ces exemples européens montrent que des solutions concrètes peuvent être mises en place pour améliorer l’accès aux études supérieures pour les jeunes en milieu rural. Le modèle suédois des campus distants pourrait être transposé en France pour permettre aux jeunes ruraux de suivre des formations à distance tout en bénéficiant d’un encadrement local. Le système allemand d’apprentissage en alternance, quant à lui, pourrait être développé dans les régions rurales françaises pour offrir des parcours adaptés aux réalités économiques locales. Enfin, les bourses incitatives italiennes pourraient servir de levier pour encourager les jeunes ruraux à revenir dans leur région après leurs études, contribuant ainsi à la revitalisation des territoires ruraux en France.
Témoignages et études de cas
Témoignages d’étudiants ruraux
Les témoignages des jeunes qui ont grandi en milieu rural apportent un éclairage précieux sur les difficultés rencontrées pour accéder à l’enseignement supérieur. Prenons le cas de Sarah, une étudiante en première année de droit à l’université de Lyon. Originaire d’un petit village dans le Cantal, elle a dû déménager à 300 kilomètres de chez elle pour suivre ses études. "J’ai eu la chance d’obtenir une bourse d’études, mais cela ne couvre qu’une partie des frais. Je dois travailler à temps partiel pour subvenir à mes besoins, et c’est épuisant", raconte-t-elle. Comme beaucoup de jeunes ruraux, Sarah a également dû faire face à la solitude et à l’éloignement familial : "Mes parents ne peuvent pas me rendre visite souvent, et je ne peux pas me permettre de rentrer tous les week-ends à cause du coût du train."
Un autre exemple est celui de Mathieu, étudiant en BTS en gestion agricole dans un lycée rural de la région Centre-Val de Loire. Contrairement à Sarah, il n’a pas eu à déménager pour poursuivre ses études. "Le lycée est à 20 minutes de chez moi, et cela me permet de continuer à travailler sur l’exploitation familiale. Cependant, je sais que si je veux continuer après le BTS, il faudra que je parte pour une grande ville, et cela m’inquiète. Les coûts sont élevés, et je ne sais pas si j’aurai les moyens de me permettre des études universitaires."
Ces témoignages révèlent une réalité vécue par de nombreux jeunes ruraux : bien que certains bénéficient de dispositifs d’aide, l’éloignement, les coûts financiers et le manque d’accompagnement restent des obstacles majeurs à leur réussite universitaire. Beaucoup abandonnent l’idée de poursuivre des études longues en raison de ces contraintes.
Exemples d'initiatives réussies
Certaines initiatives françaises ont néanmoins permis de pallier ces difficultés. Par exemple, en région Auvergne-Rhône-Alpes, des partenariats entre les collectivités locales et les universités ont permis la création de "pôles délocalisés" offrant des formations universitaires à proximité des zones rurales. Ces pôles, souvent installés dans des villes moyennes, permettent aux jeunes de suivre des cursus variés sans avoir à s’installer dans une grande ville. Bien que ces initiatives soient encore rares, elles témoignent de la possibilité d’aménager l’offre éducative pour répondre aux besoins des territoires ruraux.
Un autre exemple est celui du dispositif "campus connectés", mis en place par le ministère de l'Enseignement supérieur, qui permet aux étudiants ruraux de suivre des cours à distance tout en étant encadrés localement. Ces campus connectés, qui se développent progressivement en France, offrent un accompagnement personnalisé aux jeunes qui ne peuvent pas se déplacer dans les grandes villes universitaires. Selon une étude menée par l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), ces dispositifs ont déjà permis de réduire de 15 % le taux d'abandon des étudiants ruraux.
Conclusion
L'accès aux études supérieures pour les jeunes en milieu rural reste un défi de taille en France, malgré les efforts des politiques publiques pour promouvoir l'égalité des chances. Les obstacles géographiques, financiers, et sociaux sont autant de freins à la réussite des jeunes ruraux, qui se retrouvent souvent confrontés à des choix d'orientation limités ou à des difficultés pour intégrer des cursus universitaires éloignés. Cependant, des solutions existent, tant à travers des initiatives locales, telles que les pôles délocalisés et les campus connectés, que des exemples internationaux inspirants.
L'étude des modèles européens montre que des stratégies adaptées peuvent améliorer significativement l'accès à l'enseignement supérieur pour les jeunes ruraux. La création de campus distants en Suède, l’apprentissage en alternance en Allemagne, et les bourses incitatives en Italie sont autant de dispositifs qui pourraient être transposés en France pour offrir à ces jeunes une véritable égalité des chances.
Il est devient incontournable que la France renforce ses efforts pour soutenir les jeunes ruraux dans leur accès aux études supérieures. Les politiques publiques doivent être ambitieuses, en développant les infrastructures de transport, en améliorant l’accès numérique, et en augmentant les aides financières spécifiquement destinées aux étudiants ruraux. En outre, la décentralisation de l’enseignement supérieur, à travers la création de campus ruraux ou la promotion de l’enseignement à distance, doit devenir une priorité pour réduire les inégalités territoriales.
Les jeunes ruraux, tout autant que leurs homologues urbains, doivent pouvoir accéder aux mêmes opportunités d'éducation, sans être limités par leur lieu de résidence. Cela nécessite une action concertée de la part des pouvoirs publics, des universités, et des collectivités locales pour offrir à chaque jeune la possibilité de réaliser son potentiel, quelles que soient ses origines géographiques.
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